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Transparence Vérité

Aider les citoyens à ouvrir les yeux ...

Marine Le Pen a accusé Nicolas Sarkozy de faire "allégeance" au roi Salmane d'Arabie saoudite, "promoteur mondial du wahabbisme" lors de son discours de rentrée politique à Brachay...

Marine Le Pen a accusé l'ancien président Nicolas Sarkozy de faire "allégeance" au roi Salmane d'Arabie saoudite, "promoteur mondial du wahabbisme", lors de son discours de rentrée politique à Brachay (Haute-Marne) samedi 3 septembre. "Début août, Nicolas Sarkozy a fait un déplacement secret au Maroc pour rencontrer le roi d'Arabie saoudite et l'assurer de sa bienveillante amitié. Il se voudrait le champion médiatique de la lutte contre l'islamisme radical, il a été faire allégeance au promoteur mondial du wahabbisme", a lancé la présidente du Front national.

"Ne sommes-nous pas davantage victimes de nos politiques que des événements eux-mêmes ?", a-t-elle demandé. Critiquant un "personnel politique soumis aux Qataris ou aux Saoudiens", la candidate à l'élection présidentielle de 2017 s'est présentée comme une femme "libre par rapport au Qatar qui achète tout et tout le monde" mais aussi par rapport aux "banques et multinationales", "à l'Union européenne ou l'Allemagne qui la domine".

"Je ne reconnais aucun pouvoir étranger sur le peuple étranger, je ne crains ni n'ai prêté aucune allégeance à aucune puissance du monde", a insisté l'eurodéputée, qui se dit "libre aussi par rapport au bilan de cette classe politique".

"Tous mes adversaires ont contribué à l'effondrement de la France", a-t-elle dit. "Comment porter un diagnostic clair quand on est soi même responsable du désastre (...) Ils espèrent que les Français oublieront leurs échecs, mais désolée, nous serons là pour les rappeler", a-t-elle ajouté lors d'un discours de 45 minutes entrecoupé du slogan "Marine présidente !" lancé à de nombreuses reprises par ses partisans.

"Libre par rapport aux ambitions des uns et des autres", Marine Le Pen "ne concourt pas pour être ministre ou Premier ministre d'untel ou untel" -allusion à la primaire de la droite- mais est "là pour porter (sa) propre vision". "Finalement, je dis que le chef de l'Etat ne doit avoir qu'une seule boussole, le peuple français", a-t-elle déclaré.

(Avec AFP)

Source : Challenges

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